Les 5 sites à ne (surtout) pas manquer en Franche-Comté

Située à Ronchamp, la colline Notre-Dame du Haut est un lieu tout à fait insolite. Dotée d’une symbolique spirituelle, artistique et historique, on y trouve une drôle de chapelle construite en 1955 par Le Corbusier. Il réalise également l’abri du pèlerin, la maison du chapelain et la pyramide de la paix, superbes œuvres du mouvement moderne ! Quant à Jean Prouvé, il y construit un campanile dans les années 70. En 2011, c’est Renzo Piano œuvre sur la colline. Un ensemble architectural unique qui rassemble les plus grands noms du métier ! Ces géniales architectures contemporaines s'inscrivent dans un environnement d'exception. Le panorama se déploie sur quatre horizons : les ballons des Vosges, la Trouée de Belfort, les sommets jurassiens et la vallée de la Saône. Juste magnifique !

Classée Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 1982, la saline royale d’Arc et Senans est l’œuvre de Claude-Nicolas Ledoux, architecte visionnaire du siècle des Lumières. Elle est un témoignage historique de l’architecture industrielle d’antan. Manufacture destinée à la production de sel, la saline a été créée entre 1775 et 1779 sur les ordres de Louis XV. Dans cette usine vivait presque toute la communauté du travail ! Construite en forme d’arc de cercle, elle abritait 11 bâtiments parmi lesquels la maison du directeur, les écuries et la tonnellerie. Devenue osbolète après l’apparition de nouvelles technologies, la saline ferme ses portes en 1895. Abandonnée, pillée puis endommagée par un incendie en 1918, le département du Doubs en a fait l’acquisition en 1927, la sauvant ainsi de la ruine. Trois campagnes de restauration successives lui ont permis de retrouver son éclat. Un monument improbable qu’il serait dommage de rater !

Le développement du jouet dans le Jura est indissociable de l’activité de tournerie sur bois. C’est à l’abbaye de Saint-Claude, lieu de pèlerinage important au Moyen-Âge, que l’histoire débute. L’affluence des pèlerins au 13e siècle crée la première demande d’objets de piété. Les moines utilisent le bois, la corne et l’ivoire pour confectionner des chapelets. Les paysans des fermes alentours, à la recherche de revenus complémentaires, reprennent ce savoir-faire et fabriquent dès le 14e siècle des jouets pour les enfants des pèlerins. Voici pour le point historique. Concernant la visite, un parcours thématique en six étapes vous transportera à travers les époques et les continents pour découvrir plus de 2000 jouets ! Des jeux ponctuent la visite et la rendent ludique. Images et sons immergent les visiteurs dans l’univers de l’enfance. Ne vous posez pas de question et foncez à la rencontre de Nours, la mascotte du musée !

Le Lion de Bartholdi, aussi appelé Lion de Belfort, est sans aucun doute le monument le plus emblématique de la ville. Cette sculpture a été créée par Bartholdi, illustre sculpteur qui a réalisé la Statue de la Liberté ! Haute de 11 mètres et longue de 20 mètres, elle trône sur la cité. Symbole de la résistance de Belfort durant l’assaut de 1870-1871, ce colosse fait de blocs de grès rose assemblés contre la falaise fait la fierté des habitants. À la nuit tombée, il se pare même de lumières et éclaire la ville. Un site qui vous fera rugir de plaisir !

Créée en 2009, la maison de La Vache qui rit est bâtie sur le site même où est née la marque en 1921, à Lons-le-Saunier, au cœur du Jura. La visite commence par l’espace historique des caves qui présente l’aventure de la marque depuis sa création, du premier atelier d’affinage aux grandes campagnes publicitaires. Au cours de votre visite, vous prendrez conscience de la difficulté de “miniaturiser” des produits. Plusieurs dispositifs multimédia sont parsemés tout au long du parcours pour vous expliquer les secrets de fabrication de la Vache qui rit. Un atelier ludique vous invite même à fabriquer des objets à partir des emballages des produits du groupe Bel. Dernière info (sinon on va tout vous spoiler) : le parcours est jalonné d’une installation de 2000 portions de Vache qui rit !